dimanche 15 novembre 2009

Dasset Jean-Claude


Tout comme mon ami Carlos, magicien de la bicyclette en son fief de Schaerbeek, l'intérêt pour la ferraille est un amour d'enfance. Pas plus haut que trois pommes, l'étal du ferrailleur, c'était mon «El Dorado». Même lors des fêtes de fin d'année, les vitrines - de l'«INNO» - ou du «BON MARCHE» - semblaient exhiber des jouets de second choix, vis-à-vis des craquants résidus de guerre qui me sautaient aux yeux, au beau milieu d'une montagne de vieux f ers.
Et bien voilà pourquoi, lorsque la couleur fait tache et que l'encre s'échine, l'on en revient aux ferrailles de passage.
Quelles formes secrètent-elles? Et c'est ainsi que l'on déniche les boules de gomme de leur mystère.

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